Courrier de Bernard Rieu
Le conseil départemental avait organisé le 2 février à Nîmes un colloque ayant pour thème l’approvisionnement local dans la restauration collective.
Plusieurs intervenants ont fait part de leur retour d’expérience.
Edouard Chaulet a présenté la cantine bio de Barjac, Nicolas Dardevet a exposé le fonctionnement du service de la restauration scolaire géré par la Communauté de Communes petite Camargue.
Valérie Rouverand adjointe à la mairie de Nîmes a décrit les mesures imposées par sa ville au prestataire de service pour utiliser des produits locaux.
Enfin, Josée Fauquet a présenté les réalisations du département pour consommer plus local avec des produits frais.
Sur notre territoire, nous sommes très loin de consommer local. Beaucoup de cantines scolaires sont approvisionnées par des traiteurs venant du Grés prés de Montpellier ou Provence Plats de Rognonas.
Certaines écoles font appel aux cuisines de l’Uzège. Dans tous les cas, il s’agit de liaisons froides avec beaucoup de produits semi- industriels.
A Vallabrix, les repas sont livrés par Sud Est Traiteur du Grés, situation peu satisfaisante que la municipalité souhaiterait faire évoluer.
Mais ce n’est qu’à plusieurs ou à l’échelle de la CCPU que nous pouvons aller de l’avant.
L’expérience de la Communauté de Communes Petite Camargue est intéressante. Cette communauté de 24 000 habitants assume le service de la restauration collective. Elle produit 1200 à 1300 repas par jour dans 2 cuisines et les livre dans 12 restaurants scolaires.
Les ingrédients proviennent à 50% de circuits courts et 30% sont issus de l’agriculture biologique.
En Uzège, de nombreuses familles attendent que l’on se dirige vers une restauration collective qui propose des produits locaux issus le plus possible de l’agriculture biologique.
Certaines d’entre elles ont connu avec bonheur les repas bio servis aux enfants qui fréquentent la crèche Les petits potiers de Saint -Quentin.
Il existe en Uzège un potentiel qui permettrait d’étendre cette expérience. Face à une demande plus pressante, liée à un besoin de santé public, il est sans doute temps que notre Communauté s’engage dans cette voie en matière de restauration collective.
J’ai demandé au président de la CCPU de mettre en débat cette question au sein du conseil communautaire de la CCPU . ….