Afin d’assurer pleinement les compétences qu’elle s’est données , la CCPU doit d’avoir des moyens financiers importants pour faire face aux charges de fonctionnement.
Ces charges vont s’alourdir avec la mise en orbite de l’Ombière et le futur bassin nautique.
J’ajoute qu’au niveau de la petite enfance, la création d’une nouvelle crèche devrait faire partie de nos projets.
Ces moyens proviennent de trois sources ; la dotation de l’état qui se rabougrit depuis plusieurs années, les impôts sur les familles et les impôts liés à l’activité économique.
Pour les impôts économiques, là aussi, l’évolution n’est pas positive. En 2019 , la CCPU a perçu 3,8 M d’euros d’impôts liés à l’activité économique en intégrant la taxe de séjour. Elle a reversé 4, 2 M d’euros aux communes au titre des attributions de compensation.
Cette somme correspondait aux impôts économiques perçus par les communes en 2011 au moment où la CCPU est passée en taxe professionnelle unique. C’est-à-dire qu’en 9 ans , les impôts liés à l’activité économique ont chuté sur notre territoire de plus de 400 000 euros soit 10% des impôts de 2011.
Comment expliquer une telle évolution ? Je vois deux raisons :
Tout d’abord, sous Nicolas Sarkozy, une réforme de ces impôts s’est traduite par une baisse de la pression fiscale sur les entreprises. L’objectif du gouvernement était de doper les investissements dans note pays. Au vu de notre balance commerciale, qui ne cesse de se dégrader, je crois que la réforme n’a pas porté ses fruits et n’a conduit qu’à fragiliser les moyens de nos collectivités.
L’autre raison provient de notre incapacité à mettre à la disposition des entreprises des locaux et des terrains pour s’implanter sur notre territoire. Pire, nous avons vu des entreprises quitter l’uzège faute de trouver des lieux pour se repositionner.
Il est donc urgent de réagir de ce côté. Il faut étudier en urgence la réhabilitation de la zone du mas de Méze qui est laissée en déshérence depuis des années. Il faut recenser les locaux disponibles et les acquérir si possible.
Enfin, il faut sortir du blocage de la zone des Sablas en supprimant la partie commerciale qui est fortement contestée. Je signale qu’à Bagnols, le préfet s’est opposé à la création d’une
4ème zone commerciale sur la ville.